Carnet de route
Ski de randonnée
Le 09/02/2025 par GROS Jean Charles
Participants : Jean-Yves, Sylvain, Luc, Pascale, Jean-Charles
Encadrant : Michel Birot
Vendredi soir le groupe se retrouve au gîte Papillon à l’Argentière la Bessée. Accueil baroque mais sympathique et très volubile de Sébastien (croziflette et petit dej copieux). Pascale et Michel ayant fait ce vendredi une sortie cascade, moi une sortie ski de piste et les autres une grosse semaine de boulot dans les pattes, le challenge pour Michel était de nous briefer puis de trouver un sens, un objectif partagé à la sortie du lendemain sans se coucher trop tard.
On avait potassé (un peu) le principe de Paulo Grobel de Cartographie Systémique des Vigilances. Feuille A4, stabilos, et BERA en mains, le groupe phosphore (sans bière !). BERA et Iphigénie sous la main… Il en ressort un crobar détaillé, pas trop gribouillé et surtout partagé par chacun.
Samedi au départ de Cervières, le Laus, vers l’Arpelin. Plafond assez haut, belle neige, pas grand monde sur le site malgré les vacances. Les points de vigilance sont vérifiés et analysés in situ.
L’objectif était de monter sur l’Arpelin descendre au col perdu et tenter d’approcher le Pic est de la cote Belle. Neige dure sous la petite couche de fraiche qui oblige à mettre les couteaux et même déchausser par endroits. Décision de rentrer après l’Arpelin certaines faces étant trop gelées.
Beaux virages dans de la profonde, sur de grandes pentes puis dans les bois.
L’Arpelin, 14km, 1023m de dénivelé.
La préparation du dimanche a pu se faire malgré le match de rugby suivi au bistrot d’Argentière. A nouveau pointage des points de vigilance, des caractéristiques de la course et partage des objectifs.
Dimanche au départ du Sapey au-dessus de l’Argentière, vallon et route déserte vers la crête de Seyta. Grand bleu. Très rapidement Michel perd une fixation (l’a-t-il fait exprès pour nous mettre à l’épreuve ?). Sans encadrant un pow pow est organisé : Jean-Yves part à la recherche d’un magasin de sports (Guillestre) réparer sa chaussure (télemark) avec Michel, afin qu’ils soient tous les deux en mesure de randonner vendredi prochain. Le groupe fortement diminué repart un peu penaud mais volontaire et instruit, croquis CSV en tête. L’objectif est revu à la baisse et les points de vigilance vérifiés. L’idée initiale de redescendre dans une grande face Nord est abandonnée sans regret.
Départ de deux tétras qui gitaient hors de la zone protégée qui leur était dédiée : ils n’avaient pas du étudier leur CSV !?
Crête de Seyta, 16km, 1248 m dénivelé
Au final, on ne va pas dire que l’on se sent de partir randonner en hiver avec des amis en toute circonstance, mais cette séquence nous a permis de nous confronter dans le réel à une situation d’autonomie et tout porte à penser que l’on tentera d’organiser entre nous, sans forcément d’encadrant, des sorties hivernales, lorsque les conditions s’avèreront propices. On conseille donc à ceux désireux d’approcher l’autonomie d’expérimenter la CSV.
