Carnet de route

Groupe Progression dans le Devoluy 14-15 janvier 2023

Le 23/01/2023 par Luc Bousquet

Hébergement au gîte du Rocher Rond, spacieux, confortable, correct.

Samedi matin, on gare les voitures au départ du téléphérique du Pic de Bure et on monte skis au pied vers le vallon Froid. Michel en tête, suivi de Philippe, Nathalie, Florian, Camille, Christian, Pascale et Luc, ordre à géométrie variable. Et voilà que les maths se mêlent déjà de notre histoire.

Le vallon nous mène au pied du pic de Bure et nous entamons une descente avant le picnic. En organisateur bienveillant, Michel prend la première gamelle du week-end, histoire de nous enlever la pression et nous décomplexer. La classe internationale !

Pause picnic. Et le saucisson fugueur sort de mon sac, dévale la pente glacée, en prenant de plus en plus de vitesse. Non, je ne peux pas m’avouer vaincu sans tenter quelque chose. Je me lance désespérément à sa poursuite, tel la bestiole de « L’âge de glace » après sa noisette. Et je ramène le fugueur à la raison ! A la maison, aussi !

Au cours de la descente, Michel cache 2 dva, que nous recherchons avec beaucoup d’envie mais peu de méthode … c’est l’occasion d’une bonne mise à niveau. Vient ensuite l’épisode du calcul de la pente à l’aide des bâtons. On part sur du sin(30°) pour finir avec un triangle isocèle qui devient équilatéral. Bref, ça marche et c’est plutôt pratique et pas si compliqué (cf photo)! Qui se demande encore à quoi servent les maths ?

Retour au gîte pour une bonne bière et une partie de dés surprenante … comme quoi on peut faire simple avec des choses simples. Le GPS nous indique un D+ différent du D- alors que les points de départ et d'arrivée sont les mêmes ... Qu'en pensent les maths ? On fait connaissance avec des cafistes de Montélimar, qui partageront notre repas du soir et quelques conseils pour le lendemain.

Dimanche matin, on part directement skis … sur le sac, pour quelques hectomètres (encore des maths !) et on chausse en direction d’un vallon, dont le nom s’est perdu dans les méandres de ma mémoire. Bref, on est seuls au monde, dans un décor digne de « la Panthère des neiges » de Sylvain Tesson. D’ailleurs, Pascale nous doit une analyse critique et sémantique de son dernier ouvrage « Blanc », devant être approuvé par Christian, notre expert es-Tesson. Nous croisons un troupeau de chamois, d’aucun aurait juré des isards (n’est pas pyrénéen qui veut) … En montant vers le sommet visé, nous constatons un amoncellement de vilains nuages gris donc nous stoppons notre progression et en avant toute vers le fond du vallon. On redit coucou aux chamoisards et nous voilà en train de casser la croûte sur un replat, quand une bourrasque de vent se lève et nous projette les premiers flocons de l’après-midi sous un ciel devenu sombre. On rentre vite se mettre au chaud autour d’une bière, ce qui sera le point final de ce week-end 1 du groupe Progression. Rendez-vous mi-février pour le we 2.